On croit que c’est noir, alors que tout brille de 1000 feux au passage de ma lampe.
On pourrait croire que la sécheresse de surface me laissera au sec alors que de longs biefs m’offrent l’occasion de déployer une nage synchro.
On croit que je suis seul alors qu’autour de moi je visualise la trace des nombreux plongeurs qui m’ont précédé et je les imagine.
On croit que ça fait peur alors qu’un nuage de bien être rassurant m’enveloppe dès les premiers pas, dès les premiers ressauts .
On imagine la lourdeur du silence alors qu’une multitude de bruits enchanteurs me parviennent aux oreilles, les flaques, les gouttes, la rivière…
On croit qu’il fait froid alors que mes habits d’homme grenouille me réchauffent jusqu’au coeur.
On croit qu’il n’y a rien à voir alors que chaque galerie dessine un tableau unique, chaque virage débouche sur une vue fantastique.
On croit que la grotte est éternelle alors qu’elle est fragile et qu’on se doit de laisser à nos enfants l’occasion de découvrir un monde aux apparences parfois trompeuses…
Top ! Joli texte et belles images.
Merci Théo !
Merci pour le partage Pascal ! C’est top