EDSC73, saison 4

Dans la rivière de Gournier, avec l’EDSC, juin 2018. Crédit photo : Pierrick Maujean

L’EDSC73  (Ecole Départementale de Spéléologie et de Canyonisme de la Savoie) s’adresse a des jeunes de 12 à 18 ans. Elle a pour but de les former à l’autonomie sur le terrain. Pour cela, elle propose un programme de sorties qui s’étale de septembre à juin et qui alterne séances en structure artificielle, sorties sur le terrain (spéléo ou canyon) ainsi qu’un ou deux mini camps d’au moins deux jours. Les cadres sont des bénévoles titulaires de brevets fédéraux en spéléo et/ou canyonisme ainsi que des professionnels de ces activités.

Pour cette quatrième année, les activités de l’EDSC73 reprendront le vendredi 28 septembre 2018 à 19h au gymnase des Combes (rue des Combes, à Chambéry, dans le quartier des Hauts). Lors de cette séance, nous ferons connaissance avec les nouveaux, prendrons les inscriptions et distribuerons le matériel.

Vous trouverez ici le dossier d’inscription complet à télécharger, dans lequel figurent tous les renseignements nécessaires à l’inscription. Il est possible d’en remplir une partie en ligne, mais nous aurons tout de même besoin d’un certain nombre de documents sur papier et signés, pour valider l’inscription (notamment le certificat médical). Nous accueillerons sans problème les jeunes qui souhaiteraient faire un ou deux essais lors des séances au gymnase. Pour ce qui concerne les sorties sur le terrain, il faudra le prévoir et donc, nous prévenir en amont.

En cas de besoin ou pour plus de précisions, vous pouvez également contacter l’équipe de cadres en écrivant à : edsc73@ffspeleo.fr

Le planning prévisionnel des sorties est ici. Nous le diffuserons également lors de la séance du 28 septembre. Il sera évidemment susceptible de varier en fonction des aléas météorologiques et des disponibilités des cadres sur les dates qui ne sont pas encore complétées.

Nous proposons en moyenne 2 séances en gymnase et une sortie sur le terrain par mois (avec plus de séances en gymnase en hiver et plus de sorties sur le terrain en été).

En espérant vous voir nombreux et nombreuses le 28 septembre !

Laurent Benoist et Cédric Légat

EDSC73, Nouvelle Promo en vue !

L’EDSC73  (Ecole Départementale de Spéléologie et de Canyonisme de la Savoie) s’adresse a des jeunes de 12 à 18 ans et a pour but de les former à l’autonomie sur le terrain. Pour cela, elle propose un programme de sorties qui s’étale de septembre à juin et qui alterne séances en structure artificielle, sorties sur le terrain (spéléo ou canyon) ainsi qu’un ou deux mini camps d’au moins deux jours. Les élèves seront encadrés par des bénévoles titulaires de brevets fédéraux en spéléo et/ou canyonisme ainsi que par des professionnels des ces activités.

Les activités de l’EDSC73 reprendront le vendredi13 octobre à 19h au gymnase des Combes (rue des Combes, à Chambéry, dans le quartier des Hauts). Pour cette première séance, nous ferons connaissance avec les nouveaux, prendrons les inscriptions et distribuerons le matériel.

Vous trouverez ici le dossier d’inscription complet à télécharger, dans lequel figurent tous les renseignements nécessaires à l’inscription. Il est possible d’en remplir une partie en ligne, mais nous aurons tout de même besoin d’un certain nombre de documents sur papier et signés, pour valider l’inscription.

En cas de besoin ou pour plus de précisions, vous pouvez également contacter l’équipe de cadres en écrivant à : edsc73@ffspeleo.fr

Le planning prévisionnel des sorties est ici. Il est susceptible de varier en fonction des aléas météorologiques.

Nous proposons en moyenne 2 séances en gymnase et une sortie sur le terrain par mois (avec plus de séances en gymnase en hiver et plus de sorties sur le terrain en été).

En espérant vous voir nombreux et nombreuses le 13 octobre !

Laurent Benoist et Cédric Légat

Mini camp EDSC73 en Ardèche, jour 3 : Event de Peyrejal (ou pas) et merveilles !

Troisième jour : Event de Peyrejal.

Réveil à 9h, ce matin. La journée d’hier a été longue pour les nains et nous avons le temps devant nous.

Le petit-dèj pris et les sandwichs préparés, c’est au rangement du gite que chacun-e s’affaire ce matin. A 10h30, nous sommes prêts à partir et les nains sont dans les voitures depuis déjà 15 min (de peur qu’on ne les oublie ?)

Direction les Vans pour aller explorer l’évent de Peyrejal, une exsurgence qui devrait être en conditions optimales, étant donné les énormes quantités de pluies tombées les derniers jours…

Après une petite erreur d’itinéraire routier, on finit par chercher un descriptif sur internet. Heureusement, ça passe à la frontière du Gard et de l’Ardèche. Nous finissons par comprendre quelle route il faut emprunter pour trouver le départ de la piste. Premier essai : on parcourt quelques centaines de mètres sur un chemin tout défoncé et plutôt étroit. Tellement défoncé que je tape le bas de caisse à plusieurs et me retrouve avec une voiture qui fait un bruit tout grave. On se rend à l’évidence, ce n’est pas le bon chemin. Tant pis, on rebrousse en marche arrière jusqu’à la première fourche, où l’on peut enfin faire demi-tour et rejoindre la route, dans le bon sens. La deuxième tentative est la bonne. Les voitures garées, nous partons dans la brousse chercher l’entrée. Cédric et moi allons écumer les environs du parking pendant une heure et demie et rentrer bredouilles. Pendant ce temps les Trolls mangent. Quelques minutes après moi, Cédric nous rejoint, en annonçant qu’il n’a pas trouvé l’entrée artificielle, mais plutôt deux résurgences. Nous décidons de changer d’objectif et d’aller les visiter. 15 minutes après, nous sommes en route, en tenue légère, vers la première. Les combinaisons sont dans les sacs, et nous avançons sur le chemin d’un bon pas. Rapidement, on arrive à une falaise. Le chemin la franchit et nous mène dans le lit d’une rivière à sec. on prend à droite et on arrive rapidement à une grosse entrée.

en approchant de l'entrée de Cotepatière
en approchant de l’entrée de Cotepatière

… dans laquelle on se précipite, quitte à en oublier certains détails…

Avec les lunettes, c'est mieux !
Avec les lunettes, c’est mieux !

L’entrée est monumentale. On accède à la grotte en escaladant quelques barreaux. Il existe également une possibilité de passer par une vire en rive droite. Les amarrages sont clairement visibles depuis le bas.

A partir de là, je vais laisser parler les images… je précise juste que nous avons parcouru un peu plus d’un km dans la galerie et que nous nous sommes arrêtés « sur rien », une centaine de mètres après le chaos porté sur la topo, à 16h30, pour ne pas repartir trop tard dans nos pénates. TPST 3h30.

première partie de la galerie : résurgence de Cotepatière.

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Aven de la Cocalière.

Deuxième partie, la galerie Jules Malbosc, plus humide et sombre que la première partie, nous a réservé pas mal de surprises.

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Et pour finir…

Silence, ça pousse !
Silence, ça pousse !

On a trouvé de la vie au milieu de la galerie !

Tout le monde est ressorti de la cavité enchanté, avec des étoiles dans les yeux. Comme quoi, ce n’est pas toujours dommage de ne pas trouver l’entrée du trou prévu au départ…

 

Enfin, on a pas résisté au clin d’œil…

Spéciale dédicace (à un demi-dieu)
Spéciale dédicace (à un demi-dieu)
photo de groupe
photo de groupe

Arrivés aux voitures, nous rangeons le matériel, puis les enfants se répartissent dans les véhicules et nous prenons le chemin du retour, des souvenirs plein la tête.

Merci à tous les participants au mini-camp ! Rendez-vous semble pris pour l’année prochaine.

Mini camp EDSC73 en Ardèche, jour 2 : des puits, des cloches et des vasques.

Deuxième jour : Grotte Nouvelle de Vallon et canyon du Rieussec.

Réveil à 8h30 pour toute la troupe. le rythme est pris, tous s’enchaîne, dans la bonne humeur : petit dèj, préparation des sandwichs et du matériel et zou ! dans les voitures.

Direction Vallon pour prendre du pain, puis on attaque la route des gorges et juste avant d’y entrer, au niveau d’un virage à droite, on se gare sur un grand espace, du coté gauche de la route. D’autres spéléos sont là. On se présente et on découvre qu’on va au même endroit.
Pendant que les enfants se préparent, je m’aperçois que j’ai laissé les gourdes sur la table au gite. C’était trop beau. Cédric décide d’aller au supermarché pour choper un pack, pendant que nous terminons les préparatifs. Une fois prêts, les enfants se mettent à l’ombre et on attend.

Liv et Coco. Les filles en force !
Liv et Coco. Les filles en force !

Quand Cédric arrive, après avoir fait deux fois le tour de la ville (le supermarché est … fermé le dimanche), on part pour la grotte. l’approche débute sur une large route. Après 250 m, on prend un chemin, à droite, qui monte dans le maquis. le sentier est balisé comme un GR. Après 2-300m dans les sous-bois, on quitte le sentier en tournant à gauche et on continue sur un sentier bien marqué, d’abord de niveau, puis commençant à s’élever au flanc de la colline. 250-300m plus loin, on trouve un cairn. Il faut alors prendre à gauche et continuer sur une petite centaine de mètres. le sentier débouche dans une sorte de clairière, dans laquelle s’ouvre la grotte.

Grotte nouvelle
Grotte nouvelle

En arrivant sur place, nous retrouvons l’autre groupe, qui s’apprête à rentrer. On se met d’accord sur la façon dont on va gérer nos équipements respectifs, puis ils nous laissent. Cédric et moi entrons pour équiper le premier puits, pendant que Yannick et les Trolls restent dehors. Ils nous suivront 15 min plus tard.

La grotte débute par quelques marches, qui donnent accès à une salle concrétionnée. Le puits s’approche aussi bien par la droite que par la gauche. Comme l’autre groupe a choisi la gauche, nous passons par la droite. Nous équipons en double pour faciliter la remontée. un frac sur chaque brin, pour éviter un frottement en bas du puits, évitable au prix d’un gros pendule sur la gauche en arrivant en bas lors de la descente, mais indispensable à la montée. Il vaudrait la peine de doubler les deux fracs car ils sont assez bas par rapport au sol. Aujourd’hui, je n’ai pas la trousse à spit et nous ne trouvons aucune possibilité d’AN. L’autre équipe a fait le choix de poser un frac plein vide « de confort », pas forcément indispensable, mais impossible à passer pour nos Trolls.

Cédric est en tête de puits et je me poste au milieu pour surveiller la passage du fractionnement, Yannick accueille les enfants en bas. La descente est assez lente au départ, en raison du poids de la corde, mais chacun-e descend à son rythme et tout se passe très bien.

Nous visitons ensuite la grande salle, ornée d’une énorme colonne couchée, d’un disque et de nombreuses autres merveilles. Les cristaux de calcite, bien plus gros qu’en Savoie, font briller la salle de mille feux.

Puis, nous partons vers la suite, qui se trouve en hauteur, à gauche du bas du puits.

La pente concrétionnée du début fait place à un éboulis assez fin et plutôt instable à mi-hauteur. La main-courante d’accès au deuxième puits démarre en son sommet et parcourt l’autre versant de l’éboulis, qui dégringole dans le puits. L’autre équipe commence tout juste à l’aborder. Pour ne pas prendre de risque, nous redescendons pour pic-niquer car les ventres crient famine.

La configuration du second puits ne permettant pas de l’équiper en double simultanément avec l’autre équipe, nous attendons un peu avant d’y aller. Cédric fait le gros du travail, mais l’heure tourne et nous décidons finalement de ne pas le descendre car les Trolls ont plusieurs fois manifesté très clairement l’envie d’aller faire le Rieussec en sortant d’ici. Je me paie tout de même le luxe d’un aller-retour éclair au fond du puits pendant que Cédric et Yannick commencent à faire remonter les enfants. Jsute pour avoir envie de revenir. C’est un joli puits en diaclase pas très large, presque à la norme « Margériaz ». Il tombe dans une galerie en pente qui mène à une jolie salle dans laquelle je ne fais que jeter un œil avant de remonter en déséquipant. Qaund je rejoins les autres, seuls Roméo, Liv et Coraline restent en bas. Titouan et Noam sont quasiment en haut, pendant que Swan et Loïs patientent aux fractionnements, sous la surveillance de Yannick.

Depuis le bas du premier puits.

Alors que Liv et Coraline commencent à monter, la nouvelle tombe : les cloches sont passées… dans la salle d’entrée ! Rien de tel pour motiver toutes nos araignées, qui mettent le turbo pour faire la chasse aux œufs.

Quand je rejoins la fine équipe au sommet du puits, les Trolls ont bien travaillé : il ne reste plus que des nids vides. Il est 15h, nous avons passé environ 3 h 30 sous terre.

Les cloches sont passées !
Les cloches sont passées !

Le retour vers la voiture est rapide, tout en descente. Nous préparons le matériel pour le canyon, sous la houlette de Cédric, puis montons dans le voitures, pour retourner au camping des Blachas. Forts de l’expérience d’hier, nous tentons d’appeler l’accueil, mais c’est dimanche et personne en répond. Tant pis, on se met au même endroit qu’hier. Cédric distribue les combinaisons et explique comment faire une sac avec le long-john, puis nous partons pour la marche d’approche, sur le même chemin qu’hier.

Cette fois ci, c’est le balisage jaune qu’il faut suivre. Il nous mène sur en sentier en courbe de niveau surplombant le canyon.

le vallon du Rieussec
le vallon du Rieussec

Au bout de 40 min de marche, nous arrivons à l’entrée. il n’y a pas l’ombre d’une flaque, nous décidons de parcourir le canyon sans combinaison pour le moment.

On finit par arriver à une première verticale, qui tombe dans une vasque. Tout le monde enfile la combinaison, et c’est parti.

Cette première « difficulté » franchie, la progression reprend dans le lit du ruisseau. on choisit son chemin au mieux, pour éviter de poser trop de rappels, les adultes parent les enfants dans les passages plus délicats. Parfois, on ne résiste pas et on se met à l’eau.

On finit par arriver à une belle t profonde vasque. Là, personne de résiste (sauf Yannick et moi, plus spéléos que canyonistes) : une fois la profondeur évaluée, tout le monde saute. Cédric, voulant sécuriser une petite escalade, se tord la cheville et glisse. Il finira la sortie en boitant. Nous aurons même du mal à faire décoller les Trolls tellement ils s’amusent !

La progression reprend. le lit s’est élargi et le groupe s’étire. Je fais la voiture-balai pour Loïs, Liv et Swan, bien fatigués par cette longue journée et qui commencent à ralentir le rythme tout doucement.
Nous finissons par arriver au confluent avec l’Ardèche, où nous retrouvons l’ensemble du groupe pour un dernier bain. il est 19h50.

Le retour aux voitures, pourtant proches, semble long. Pendant le trajet de retour vers le gite, je suis le seul éveillé dans la voiture.

Arrivés sur place, on organise les douches de Trolls et le séchage du matériel. Ceux qui sont propres préparent la table pendant que le barbac chauffe et que les adultes planifient la journée du lendemain. le repas avalé, on fait deux parties de « loups-garous » et tout les enfants sont au lit à 22h30.

Mini camp spéléo-canyon en Ardèche avec les Trolls de l’EDSC73, Jour 1 : des rires et de l’aventure

Le mini camp de l’EDSC73 s’est déroulé du 14 au 17 avril, en Ardèche. Les Trolls répondaient aux noms de Coraline, Liv, Loïs,  Noam, Roméo, Swan et Titouan. Yannick, Cédric et moi-même étions en charge de l’encadrement.

le Départ

Vendredi 14 avril, 18h, nous avons rendez-vous à l’aire de covoiturage de bois-plan. A l’heure dite, tout le monde est là, sauf Cédric et Swan. Renseignements pris, il est dans les bouchons a pris du retard dans les courses. Comme nous devons également passer chez Manu Tessane pour récupérer des combi néoprène, on décide de se retrouver à la cascade de St Cassin, de manière à passer par les Échelles plutôt que s’engager dans la traversée de Grenoble. On tasse le matos et les 6 enfants dans les deux voitures et zou !
Une fois les combi récupérées (merci Man !), direction St Cassin. Cédric arrive peu après. La suite se passe de commentaires. Valence bloquée, détour par le centre-ville puis rive droite du Rhône et arrivée au gite vers 22h40, pas fâchés. Après avoir rangé les provisions, on prend une petite collation pendant laquelle on établit les règles de vie du camp puis les trolls choisissent leurs chambres et vont au lit.

arrivée au gite

Cédric, Yannick et moi jetons un œil aux topos et affinons le choix des objectifs et du programme, puis dodo aussi.

Premier jour : la traversée Event-supérieur-Goule de Foussoubie.

15 avril. Réveil à 8h30 pour les enfants. Je me suis levé un peu plus tôt pour découvrir notre environnement.

le gite
le gite

Les trolls se lèvent les uns après les autres, on découvre les habitudes de petit dèj de chacun-e, puis on prépare les sandwichs et le matériel pour la journée. Certains ont besoin d’un peu d’aide, les autres se débrouillent seuls, Coraline se rend compte qu’elle n’a qu’une seule paire de chaussures ou ses bottes.

Départ du gite 9h30. Jusqu’ici, tout va bien, on est dans les temps. On passe prendre du pain, puis après un petit tour en voiture dans le village, parce qu’on s’est perdus, du charbon pour le barbac du soir et des tongs pour Coco et enfin, la direction du trou. Arrivée au Camping les Blachas.

Arrivés sur place, nous trouvons barrière close sur parking vide. L’accueil, à qui je demande s’il est possible de nous laisser enter, nous répond gentiment de faire demi tour pour nous garer 450 m plus loin… Les instructions disponibles sur les topos laissaient attendre une plus grande tolérance de la part du camping… Ni une ni deux, on est pas en période d’affluence, on se gare en face de la maison du gardien, à un endroit où la route est bien large et ou passeraient 3 véhicules de front.

Le matériel explose partout, on se change et on vérifie l’équipement de chacun-e. Quelques minutes avant de partir pour le trou, le gardien vient nous dire bonjour. nous lui expliquons la raison de notre présence , puis survient la dame de l’accueil. Après quelques minutes de discussion au cours de laquelle elle nous explique que le camping a changé de propriétaire et que les instructions sont de réserver le parking aux clients ; de notre coté, nous l’informons qu’il y a plusieurs courses très fréquentées pour lesquelles les consignes sont de partir du camping et que nous pensions que nos informations étaient à jour. Finalement,  elle nous offre très gentiment d’ouvrir le parking et nous convenons tous qu’il faudrait que le CDS07 prenne contact pour anticiper les problèmes qui ne manqueront pas de se reproduire plus tard dans la saison… Nous rentrons donc les véhicules sur le parking, puis partons vers le trou.

En route !
En route !

J’avoue : on se perd un peu en prenant plutôt la direction de l’aven Cordier, mais la raison reprend le dessus et on trouve assez facilement le chemin balisé de points rouge-fluo qui mène quasiment tout droit à l’évent supérieur. Il débute en rive gauche du Rieussec. Après la traversée du pont, il faut prendre la montée a gauche, puis aller au fond de l’emplacement qui se trouve sur le coté droit. Le chemin débute là. Si vous atteignez les tennis, vous êtes allés trop loin.

Après 30 minutes de marche, nous débouchons au sommet de la falaise, vue plongeante sur le rapide du Charlemagne et le Pont d’Arc.

le rapide du Charlemagne et au fond, le Pont d'Arc
le rapide du Charlemagne et au fond, le Pont d’Arc depuis le haut de la falaise.

Deux lézards se chauffent au soleil. Ah, non, en fait ils ne se chauffent pas au soleil, mais plutôt réciproquement

deux lézards ... lézardant.
deux lézards … lézardant.

A partir de là, la progression de vient plus exigeante : il faut faire attention où l’on pose les pieds. Les adultes parent les jeunes. Rapidement, un brin de corde nous confirme que nous sommes au bon endroit et l’on finit par arriver au dessus de la faille dans laquelle s’ouvre l’évent.

Yannick et Roméo
Yannick et Roméo
Noam, au fond de la faille. L entrée est à sa droite.
Noam, au fond de la faille.
L entrée est à sa droite.

Il est 11h30, nous décidons de manger avant d’entrer sous terre.

Photo de groupe au picnic.
Photo de groupe au picnic.

Et c’est parti.

Rapidement, on se rend compte à quel point les conditions diffèrent entre l’Ardèche et la Savoie. Ici, point de boue, mais de la poussière dans l’étroiture d’entrée. Et puis il fait chaud et les concrétions sont énormes ! et il y en partout !

racines
racines
concrétions
concrétions.
stalagmites dans la salle d'entrée.
stalagmites

Tout de suite, les choses sérieuses commencent, avec deux puits qui s’enchaînent.

première descente.
première descente
depuis le haut du premier puits
depuis le haut du premier puits
le fond du second puits
le fond du second puits

Au bas du second puits, il faut chercher la suite en remontant. On arrive tout de suite au sommet du troisième.

Swan, oklm, sommet du troisième puits.
Swan, oklm, sommet du troisième puits.

Et, en bas du troisième, un passage étroit donne sur une coulée de calcite qui tombe dans le quatrième puis. La main courante commence sous les tentacules d’une méduse, propices à des improvisations musicales. Il faut chercher la tête de puits au plafond, après avoir passé le rétrécissement.

Cédric part devant pour équiper le puits de la Rocade, pendant que Yannick et moi faisons franchir les troisième et quatrième puits aux trolls. La difficulté franchie, Yannick part devant pendant que je rappelle la corde du puits. On se déplace maintenant dans des galeries spacieuses, aux parois tapissées de blanc, jusqu’à un passage bas, devant lequel je retrouve Swan, inquiet, en compagnie de Liv, Noam et Roméo. « On trouve pas papa », me dit Swan. « Yannick est passé là, mais on ne l’entend plus », me montrant l’étroiture. Je m’engage dedans et débouche rapidement dans une grande salle, au sol chaotique et au plafond magnifiquement décoré.

J’appelle les enfants, qui passent à leur tour et on suit la galerie. Ils sont quelques mètres devant quand, à un tournant, un grand cri jaillit du noir devant nous. Swan et Liv font un bond, alors que des rires fusent. Yannick, Titouan, Coraline et Loïs nous attendaient en embuscade…
En suivant la galerie, nous arrivons en haut d’une pente. En face, Cédric termine d’équiper le dernier puits. Un virage à droite vers une pente ébouleuse que l’on remonte et nous empruntons un autre accès au puits, dérangeant au passage deux chauves-souris qui nous tournent autour pendant quelques minutes.

La main-courante d’accès au puits est aérienne, mais n’arrête personne. les enfants descendent les uns après les autres, certains ne parviennent pas à (ou oublient de ?) raccrocher la déviation qui est en place. Il faudra retravailler cela.

Je ferme la marche pour déséquiper le tout. Pendant ce temps là, Cédric file vers la sortie avec les enfants. pendant que je trafique, j’entends des cris qui viennent du bas du puits. La suite étant aquatique, je suppose que la température de l’eau dans les vasques de sortie surprend les trolls…

En fait, les cris que j’entendais, c’était ça :

et ça aussi :

Le groupe s’est trompé de sens et remontait vers l’amont du collecteur, plutôt que de partir vers la sortie. La moitié des enfants en ont été quittes pour un bain intégral car ils ont passé une courte voûte mouillante avant que je n’aie le temps de rejoindre Cédric et de lui dire que c’était de l’autre coté qu’il fallait partir… De l’aventure, on vous disait…

Après ces quelques rafraîchissantes péripéties, nous sortons rapidement. Cette fois ci, les bains ressemblent à une formalité. Et comme d’habitude, tout se termine quelques minutes plus tard… dans l’Ardèche.

baignade générale
baignade générale

De retour au parking, le matos explose à nouveau aux alentours.

explosion de matos
explosion de matos

Les trolls sont fatigués, nous décidons de rentrer au gite et de garder le canyon de Rieussec pour le lendemain.

Un samedi à Sassenage avec l’EDSC73.

Ce samedi 18 mars, sortie de l’EDSC73 aux cuves de Sassenage.
Pour l’occasion nous étions 6 jeunes et quatre adultes.
L’objectif de la sortie est de passer un moment dans de grandes galeries, de voir une rivière souterraine de près et puis d’explorer un peu certains coins qui, personnellement, m’étaient inconnus dans cette grotte du Vercors.

Nous nous retrouvons donc à 10 h sur le parking des grottes. La mise en route est rapide pour les « anciens » qui sont là depuis l’an dernier, un peu moins pour les nouveaux. Qu’importe, les anciens apportent leur aide, et l’on commence les (longues) 10 minutes de marche d’approche. Arrivés devant l’entrée, on constate qu’il y a tout de même un peu d’eau. J’ai un petit doute sur la praticabilité du passage des enfers… Photo de groupe et on entre.

Après quelques mètres de progression, on arrive devant un barrage derrière lequel l’eau affleure. le doute grossit. Qu’importe, nous sommes là, je ne vais pas faire demi-tour sans en avoir le cœur net, on continue. La descente aux enfers est rapidement là, sous nos pieds. le bruit de la rivière est bien présent. Je descends et constate que le cheminement aménagé est recouvert de quelques cm d’eau. Ça passe !

Rapidement, le passage des enfers est franchi et l’on retrouve le calme des galeries fossiles, jusqu’à la salle St Bruno, terminus de la visite aménagée. A partir d’ici, c’est le domaine des spéléos. Enfin, dans mes souvenirs…
On se glisse entre quelques blocs, trouve une échelle en inox et prend pied dans une galerie large et basse (dite du bénitier), qui débouche en hauteur dans la rivière. Cette partie de la galerie, aux parois sombres, n’est parcourue par l’eau qu’en forte crue. A gauche, on bute sur un siphon au bout d’une dizaine de mètres. La suite est vers la droite.

La progression est facile, tantôt dans un chaos de blocs, d’autre fois sur des belles dalles. Les silex sont souvent bien visibles. Durant le parcours de la Canebière, on ne manque pas de remarquer les deux énormes tyroliennes installées là (pour décorer ?) par les quelques guides qui exploitent la cavité. Peu après la Salle des Géants, on retrouve la rivière, qui sort de sous un porche bas puis emprunte une galerie vers la droite. Rapidement, la rivière se perd à nouveau tandis que la galerie fait un coude et repart à 180° (l’Épingle à cheveux).

 

Quelques mètres plus loin, on trouve une corde en rive gauche. On l’emprunte pour suivre un passage en hauteur, agrémenté d’un pont de singe, dans de jolies galeries que je n’avais jamais parcouru jusqu’ici. On finit par déboucher à nouveau dans la galerie principale, un peu en hauteur dans la salle du Gros Eboulis et à proximité du « grand canyon », qui se fait bien entendre aujourd’hui.

La galerie, de très belles dimensions, descend jusqu’à la rivière. On peut franchir le passage en passant dans l’eau, quoiqu’il y ait du courant aujourd’hui, ou bien en empruntant une main-courante en rive droite.

Question posée aux jeunes, tous répondent : « on passe dans la rivière ! ». Allons-y. On s’engage en faisant attention à l’endroit où l’on pose les pieds. Le courant pousse une peu, mais rien de bien méchant. Rapidement, je patauge à mi-mollet, mais je connais le passage et l’emplacement des gros cailloux. Les enfants, eux, s’y mettent parfois jusqu’à la taille. Heureusement, l’eau est chaude. On sort de la rivière à la Salle à Manger, cela ne s’invente pas.

Une fois les sacs déposés et les bottes vidées, je mène le groupe au siphon tout proche, par un petit boyau que l’on parcourt à 4 pattes. Une fois le siphon admiré, retour par le même itinéraire pour la pause casse-croûte, agrémentée de boissons chaudes et autres douceurs.

Devant nous s’ouvre la Salle Fernand, nous nous y engageons et trouvons rapidement, au sommet de la salle, une petite galerie. Sur la droite elle débouche en hauteur dans la Salle à Manger. Sur la gauche, on arrive vite au « bain de siège », petit passage bas et humide permettant de rejoindre la Salle Berger. Nous n’irons pas cette fois ci car elle fera sans doute partie du parcours d’une future sortie. De retour dans la salle Fernand, je laisse le groupe et pars explorer l’autre branche, qui aboutit dans une labyrinthe de diaclases qui permet également d’arriver dans la salle Berger. Aujourd’hui, le passage me reste caché et je rejoins rapidement les autres, bredouille.

Pour le retour, tout le monde opte à nouveau pour la rivière. Le débit a beaucoup diminué et, si la progression en est facilitée, certains ne résistent pas u plaisir d’un second bain.
Nouvelle tournée de jus de chaussette pour tous, au milieu des rires et on repart vers la sortie.

A la descente du Gros Eboulis, on emprunte « le shunt », passage en hauteur qui permet d’éviter l’Épingle à cheveux et de rejoindre la salle des Géants, puis on parcourt la Canebière en sens inverse. Avant la coulée blanche, un départ en rive gauche auquel on accède par une courte escalade. Il s’agit du passage des triperies, qui permet de rejoindre la salle St Bruno… quand on trouve le cheminement. Ce jour là, décidément, la chance n’est pas avec moi et, à part un emplacement de bivouac, bien en place pour les clients des guides, je ne trouve rien. Comme tout le monde est monté, tout le monde redescend. C’est l’occasion de la journée de jouer avec le descendeur. C’est à ce moment là que nous croisons Fabien, accompagnant un groupe dans la grotte.
Quelques minutes plus tard, nous sommes de retour à la salle St Bruno par l’itinéraire de l’aller, puis nous repassons les enfers, où l’eau a beaucoup diminué et arrivons au petit barrage, qui s’est quasiment vidé. Quelques secondes après, nous sommes tous dehors. TPST : 4h30.

Au retour vers les voitures, les jeunes galopent comme des fous.

 

 

 

 

 

A bientôt pour de nouvelles aventures et merci à tous les participants ! Super journée vertaco avec l’EDSC73 !