retopo prérouge acte 6

CR Prérouge du 1er avril 2017 avec Bernard et Jacques comme d’hab, TPST = 7h
C’est notre 6ème séance de retopographie et cette fois nous avoisinons les 4 km de galeries. Après s’être mis d’accord avec Christian et Vincent pour laisser équiper le sommet du puits du Néotoma puis avoir guidé Nath, Serge et Yannick jusqu’à la base de la diaclase de la pluie, nous refaisons quelques visées de contrôle tout en prenant en compte une cheminée latérale délaissée auparavant. Finalement c’est le magnétisme des mousquifs de baudard qui engendrent facilement des déviations du compas, truc classique mais avec un disto X2 c’est encore pire, même la montre fout le bordel avec des écarts vraiment important (compliqué dans les puits avec tout notre foutoir en ferraille ! Après on file faire quelques photos et film dans la galerie du Loubens et à la remontée on retrouve Serge et Nath. Cette dernière file au siphon tandis que Serge nous suit dans le caïman où je désire vérifier 2 départs qui s’avèrent vraiment impénétrables. Pendant que Serge va voir le siphon on retrouve Nath puis Serge revient et on se tape une collation bien méritée dans la salle à manger. Suite à cela on se quitte de nouveau et avec Bernard on topographie la base de la diaclase de la pluie en direction du Vilebrequin, puis on attaque le retour vers l’entrée en épluchant les départs délaissés auparavant dont la chapelle où nos deux baladeurs nous rejoignent de nouveau. Finalement on barre dans la galerie de la pentecôte vérifier et topographier deux ou trois galeries histoire de cerner au mieux cet endroit compliqué. Pendant ce temps Serge et Nath ressortent nous laissant apercevoir une dernière fois leurs lampes à une vingtaine de mètres de nous dans ce secteur de laminoirs labyrinthique.
Suite à cela on file en direction de la descente aux bitoniaux mais à la traversée des grandes marmites on entend des voix, c’est Nath et Serge qui se sont perdus ou c’est Christian et Vincent qui arrivent ? Finalement ces derniers arrivent, Vincent tout particulièrement maculé d’argile dans sa belle combinaison de marsupilami. On papote un bon moment et au moment de se quitter Bernard me parle d’une galerie à proximité qu’il nous reste à faire. Du coup on s’y enfile c’est peu de le dire 40 cm de haut 1,5 m de large au mieux, Bernard file devant et je suis en faisant la topo plutôt en solo vu les dimensions. Finalement ont fini par ressortir plus loin dans le passage des marmites bienheureux de ne pas repasser par là. Cette fois c’est bon on peut attaquer la retopo de la descente aux bitoniaux et la galerie inférieure qui devrait ressortir vers les baignoires puantes. Après la descente raide des bitoniaux on se barre à droite par un boyau en direction du métro. Après un bon moment de plaisir topographique on finit les deux pieds dans une vasque avec devant nous un passage surbaissé impossible à franchir sans s’immerger totalement. Devant un bon écho nous répond, le métro n’est pas loin. Demi-tour et reprise du boulot en face. Très vite on rejoint le côté aval du siphon du Métro puis un carrefour se présente. Sur la gauche on remonte, trouvons de nouveau un carrefour avec une cheminée sur coulée qui nous amène à terme devant une étroiture impénétrable d »jà atteinte auparavant dans la galerie droite. En bas on poursuit puis descendons et trouvons des laminoirs, un vrai bordel à topographe. Sur la droite on s’insinue dans un départ de plus en plus riquiqui et finalement on se retrouve au siphon quitté auparavant par un départ que nous n’avions même pas vu. Du coup revenu au premier carrefour on attaque à droite une belle galerie haute de 1m mais assez large et occupée de plan d’eau faisant miroiter les cupules. Peu après on retrouve nos laminoirs entrevus auparavant et l’on atteint un nouveau carrefour où la jolie galerie basse se divise en une suite plouf plouf à droite et un plan d’eau abordable à gauche. De ce côté-là c’est la base de la fracture du « regard ». On en a marre pour aujourd’hui du coup ne voulant pas nous mouiller on remonte la fracture du mauvais côté, celui qui est très glissant mais comme dit Bernard tout en grimpant et en forçant c’est un truc impossible sauf pour nous ! A force de se le dire il atteint le sommet, je le vise et c’est à mon tour de me rendre compte que si un pied ripe c’est … la merde et plouf ! Je m’en sors mais boudiou y’a fallu forcer pour pas zipper.
Ca y est c’est fini on range le matériel et zou …dehors. Arrivés dans la galerie des touristes des lumières se
pointent c’est achko ( ?) le chien, Olivier le maître et Laeticia la boulette. Ils ne sont vraiment pas habillés
pour aller loin, il est vrai que la galerie porte le nom qu’il convient.
A l’entrée il pleut on récupère nos affaires à la voiture et on se change à l’abri puis tandis que nos deux
compères vont voir l’exsurgence, on se fait une bière dans la bagnole agrémentée de 4 petits gâteaux maison
délicieux que Laeticia nous a laissé.
On se quitte, on se barre et on rentre chez nous, le temps est maussade bien qu’il ne pleuve pas très fort,
encore cette fois la crunouzorapazu !
Bilan plus de 400 m de retopographié, les 4 km au total sont quasi atteint et il nous reste encore pas mal de
bonheur à vivre ensemble avec le Chevalier et le super sans oublier le vilebrequin en pleine eau. Il est clair
aujourd’hui que cette retopo dépassera allègrement les 4 bornes, comme quoi sans faire de première on
peut quand même en annoncer ! En tout cas première ou pas je suis presque sûr qu’à l’arrivée, avec Bernard
on sera les deux seuls humains à avoir arpenté prérouge dans tous ses recoins.
En 1 semaine le niveau du vilebrequin a baissé de quasi 5 cm…, le touriste lui ne semble pas bouger.
Texte J. N.

CONFERENCE SOUS LE GRANIER

Conférence « Dans les entrailles du Granier »

Mardi 4 avril 2017 à 19h.

La conférence animée par Fabien Hobléa et Jacques Nant, présente les trésors cachés et révélés par les spéléologues qui explorent, inventorient et cartographient les dessous du Granier depuis plus de 50 ans.

Adresse : Espace Culturel Jean Blanc Rue de la Concorde 73490 La Ravoire Localiser Masquer la localisation

Tél : 04 79 71 07 45

Fax : 04 79 72 74 84 Site web: www.laravoire.fr

Figure de proue de la Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse, le Mont Granier domine la vallée entre Chambéry et Montmélian du haut de sa célèbre face Nord issue du gigantesque écroulement de 1248. Au-delà de son instabilité légendaire réactivée de manière spectaculaire en 2016, le Granier doit à sa géologie particulière d’abriter l’un des plus vastes réseaux de grottes français, totalisant près de 80 km de galeries explorées par les spéléologues. Certaines de ses cavités recèlent des trésors paléontologiques inestimables, comme le fameux gisement de l’Ours des cavernes de la Balme à Collomb. Fabien Hobléa est enseignant-chercheur à l’université Savoie Mont Blanc, membre du spéléo-club de Savoie et Jacques Nant, topographe et cartographe au sein du spéléo-club de Savoie.

 

ALORS VENEZ NOMBREUX BIEN QU’IL N’Y A PAS BESOIN DES SPELEO POUR REMPLIR UNE SALLE QUI VA PARLER DU GRANIER…