Troisième jour : Event de Peyrejal.
Réveil à 9h, ce matin. La journée d’hier a été longue pour les nains et nous avons le temps devant nous.
Le petit-dèj pris et les sandwichs préparés, c’est au rangement du gite que chacun-e s’affaire ce matin. A 10h30, nous sommes prêts à partir et les nains sont dans les voitures depuis déjà 15 min (de peur qu’on ne les oublie ?)
Direction les Vans pour aller explorer l’évent de Peyrejal, une exsurgence qui devrait être en conditions optimales, étant donné les énormes quantités de pluies tombées les derniers jours…
Après une petite erreur d’itinéraire routier, on finit par chercher un descriptif sur internet. Heureusement, ça passe à la frontière du Gard et de l’Ardèche. Nous finissons par comprendre quelle route il faut emprunter pour trouver le départ de la piste. Premier essai : on parcourt quelques centaines de mètres sur un chemin tout défoncé et plutôt étroit. Tellement défoncé que je tape le bas de caisse à plusieurs et me retrouve avec une voiture qui fait un bruit tout grave. On se rend à l’évidence, ce n’est pas le bon chemin. Tant pis, on rebrousse en marche arrière jusqu’à la première fourche, où l’on peut enfin faire demi-tour et rejoindre la route, dans le bon sens. La deuxième tentative est la bonne. Les voitures garées, nous partons dans la brousse chercher l’entrée. Cédric et moi allons écumer les environs du parking pendant une heure et demie et rentrer bredouilles. Pendant ce temps les Trolls mangent. Quelques minutes après moi, Cédric nous rejoint, en annonçant qu’il n’a pas trouvé l’entrée artificielle, mais plutôt deux résurgences. Nous décidons de changer d’objectif et d’aller les visiter. 15 minutes après, nous sommes en route, en tenue légère, vers la première. Les combinaisons sont dans les sacs, et nous avançons sur le chemin d’un bon pas. Rapidement, on arrive à une falaise. Le chemin la franchit et nous mène dans le lit d’une rivière à sec. on prend à droite et on arrive rapidement à une grosse entrée.
… dans laquelle on se précipite, quitte à en oublier certains détails…
L’entrée est monumentale. On accède à la grotte en escaladant quelques barreaux. Il existe également une possibilité de passer par une vire en rive droite. Les amarrages sont clairement visibles depuis le bas.
A partir de là, je vais laisser parler les images… je précise juste que nous avons parcouru un peu plus d’un km dans la galerie et que nous nous sommes arrêtés « sur rien », une centaine de mètres après le chaos porté sur la topo, à 16h30, pour ne pas repartir trop tard dans nos pénates. TPST 3h30.
première partie de la galerie : résurgence de Cotepatière.
Aven de la Cocalière.
Deuxième partie, la galerie Jules Malbosc, plus humide et sombre que la première partie, nous a réservé pas mal de surprises.
Et pour finir…
On a trouvé de la vie au milieu de la galerie !
Tout le monde est ressorti de la cavité enchanté, avec des étoiles dans les yeux. Comme quoi, ce n’est pas toujours dommage de ne pas trouver l’entrée du trou prévu au départ…
Enfin, on a pas résisté au clin d’œil…
Arrivés aux voitures, nous rangeons le matériel, puis les enfants se répartissent dans les véhicules et nous prenons le chemin du retour, des souvenirs plein la tête.
Merci à tous les participants au mini-camp ! Rendez-vous semble pris pour l’année prochaine.